Chers amis,
2019 a pointé le bout du nez depuis quelques semaines maintenant et le moment est venu de vous souhaiter nos meilleurs vœux de bonheur, de santé, de prospérité et… d’excellents résultats sportifs, cela va de soi.
Une fois encore, cette année sera riche à différents niveaux. Chez nous comme ailleurs. Un peu partout dans le monde, des élections importantes auront lieu, y compris en Belgique au niveau fédéral, tandis que le 29 mars prochain à 23h00, la Grande-Bretagne quittera officiellement l’Union Européenne alors qu’à une date encore indéfinie devrait être inauguré le plus haut bâtiment du Monde, la « Jeddah Tower » en Arabie Saoudite, dont le sommet de l’antenne défierait les 1000 mètres. Voilà autant d’événements divers qui, en fonction de vos centres d’intérêts, vous interpelleront, ou pas.
Heureusement pour nous, il y aura aussi du football et on ne s’en plaindra évidemment pas ! La huitième édition de la Coupe du Monde féminine se tiendra par exemple à nos portes, en France, du 7 juin au 7 juillet avec 24 pays mais sans la Belgique, même s’il ne fait aucun doute, au vu du boum connu ces dernières années chez nous, que les « Red Flames » y prendront un jour part. Avant cela, vous aurez eu droit à la Finale de la Ligue des Champions le 1er juin, en direct du Wanda Metropolitano de Madrid. Et on en passe. Beaucoup plus près de chez nous, la finale de la Group S Cup se déroulera au Stade Edmond Machtens au printemps. Qui succédera donc au CS Brainois ?
De notre côté, au sein du Brussels Football, sachez que nous continuerons à soutenir les clubs bruxellois, à organiser des activités diverses, à mettre sur pied de nombreux projets et à développer l’image du football bruxellois par le biais de nos différents canaux de communication. Pour mieux vous informer, bien sûr, mais aussi et surtout pour vous mettre en avant. Parce que dans le football comme dans la vie, si l’on veut marcher loin, il vaut mieux qu’on y aille ensemble.
A très bientôt !
28 januari 2019
Depuis qu’elle a commencé le football aux Etats-Unis dès son plus jeune âge, Ashley Hall, la joueuse américaine qui évolue désormais au Femina White Star en P.1, a déjà pas mal bourlingué à travers le monde grâce à sa passion pour le ballon rond. Après ses débuts au collège dans le Kentucky, l’attaquante a pris la route de l’Angleterre et plus précisément de Watford, avant de s’installer en Thaïlande et aux Emirats Arabes Unis. Son arrivée en Belgique, elle la doit à son mari, rencontré lors de son séjour en Asie.
« À mon arrivée en Belgique, j’ai rejoint Anderlecht mais cela ne me plaisait pas trop. De plus, les déplacements étaient très longs car j’habite à Boortmeerbeek. J’ai alors décidé de rejoindre Malines où j’ai passé une très bonne saison », explique Ashley Hall.
L’Américaine, qui travaille dans une école spécialisée a, depuis cet été, rejoint le club du stade Fallon : « Je viens tous les jours à Bruxelles pour le travail et je cherchais à réduire le nombre de déplacements. En faisant des recherches sur Internet, je suis tombé sur le White Star et j’ai contacté le club pour voir si c’était possible de faire un essai et je ne regrette pas mon choix. Il y a une très bonne ambiance dans l’équipe et une énergie positive dans le club. C’est très agréable. »
Actuellement dans la seconde équipe, qui joue en première provinciale, Ashley Hall ne souhaite pas forcément jouer un cran plus haut.
« Mon travail est très épuisant et me prend beaucoup de temps et je ne sais pas si j’aurais le temps et l’énergie de jouer en nationale. J’en suis à un moment dans ma carrière où je veux jouer avant tout pour le plaisir et sans stress », rigole-t-elle.
Bien installée dans notre pays, Ashley Hall n’a pas été insensible au parcours de nos Belgian Red Flames ces derniers mois. « C’est dommage qu’elles aient manqué la qualification pour le Mondial 2019 d’un cheveu. Je me suis rendue compte qu’on ne parle pas beaucoup d’elles alors que leurs meilleures joueuses jouent dans les plus grands clubs européens. Elles méritent plus d’attention de la part des médias. Cependant, c’est bien de voir que le football féminin se développe en Belgique. »
Quoi qu’il en soit, la nouvelle joueuse du White Star est désormais bien intégrée en Belgique. « Ce que j’aime le plus, c’est la bière », sourit-elle. « Mais aussi la culture belge et Bruxelles en est le plus bel exemple en tant que ville multiculturelle. Je me sens vraiment bien en Belgique même si la météo n’est pas toujours clémente. »
21 januari 2019
« IL A LA TÊTE SUR LES ÉPAULES »
A tout juste 19 ans, Alexis Saelemaekers est le petit jeune qui monte au parc Astrid. Celui que l’on décrit déjà comme le « nouveau Thomas Meunier », de par son poste sur le terrain et ses velléités offensives, a tout pour devenir l’un des patrons du Sporting dans les années à venir. Rencontre avec ceux qui le connaissent le mieux.
C’est un fait du hasard qui a dirigé la nouvelle pépite anderlechtoise vers le football, comme le relate son père Luc : « J’ai moi-même fait de la gymnastique pendant de longues années et de façon assez logique, Alexis m’a suivi. Il se fait qu’un jour, son frère Jesse, qui a dix ans de plus, est rentré à la maison en disant qu’il allait s’inscrire avec des amis à lui dans un club d’ABSSA. Je ne savais même pas de quoi il me parlait. Il voulait rejoindre des copains à Ittre. Alexis était à côté de moi et m’a dit qu’alors, lui aussi avait le droit de jouer au football. J’ai évidemment accepté mais à condition qu’il aille jouer dans un club proche de chez nous où il puisse apprendre le néerlandais. Il voulait aller à La Rhodienne…. »
Et c’est ainsi que celui qui a grandi à Alsemberg aboutit à… Beersel-Drogenbos. Ivo Heyndrickx, qui officie désormais en tant que président dudit club, se souvient excessivement bien de l’Anderlechtois : « J’ai été son premier entraîneur en U12. Il avait un an de moins que ses équipiers mais c’était un phénomène. Il n’a pas fallu longtemps pour comprendre que ce garçon-là avait quelque chose de plus que les autres. Il avait deux têtes de moins que ses adversaires mais c’était un hargneux et je devais parfois le calmer parce qu’il courait partout. A cette époque-là, il jouait comme ailier et il faisait régulièrement la différence en marquant des buts ou en faisant des passes décisives mais il n’était pas rare de le voir revenir jouer comme défenseur central pour tackler et repartir dans l’autre sens. Il était phénoménal. »
Très vite, Alexis Saelemaekers fait évidemment parler de lui. Il est d’abord repris en sélection du Brabant et ses prestations attirent l’attention de nombreux clubs plus huppés. Le FC Brussels est le premier à se manifester, quelques mois avant qu’il ne dépose le bilan. Deuxième signal du destin, voilà que le jeune homme croise la route de Roger Lemerre, ancien sélectionneur de l’équipe de France.
« Au Lycée Français, où mon mari et moi travaillons et où Alexis a suivi toute sa scolarité, une activité parascolaire de foot se mettait en place après les cours », se souvient Joëlle, sa maman. « La direction avait sollicité Roger Lemerre pour qu’il en soit le parrain puisque ses enfants fréquentaient également l’école. De notre côté, alors que les entraînements étaient destinés aux enfants de secondaires, nous avions demandé s’il était possible qu’Alexis, alors âgé de 11 ans, y participe également. Dès les premiers cours, Roger Lemerre a été séduit par son potentiel et nous a dit qu’il avait du talent et qu’il fallait faire quelque chose. »
En quelques coups de fil, celui qui permit aux Bleus de remporter l’Euro 2000 ouvre les portes de La Gaillette, le célèbre centre de formation du Racing Club de Lens, dans le Nord, au jeune Alexis.
« Le test était probant », précise le papa, « mais il était mineur et ne pouvait donc pas y aller. Ce sont les dirigeants lensois eux-mêmes qui nous ont incités à aller toquer à la porte d’Anderlecht ou d’un autre grand club, affirmant qu’Alexis devait aller dans un bon centre de formation. »
Les visionneurs se bousculent mais le choix d’Alexis se porte sur le Sporting d’Anderlecht. Le voilà donc qui rejoint les Mauves alors qu’il n’a que 18 mois de football dans les jambes. Son rythme de vie change du jour au lendemain puisqu’il passe de deux à quatre ou cinq entraînements par semaine plus les matchs.
« Pour moi, Anderlecht était un club comme un autre. Je ne connaissais strictement rien du football. Je suis allé à Neerpede quelques fois pour un peu voir comment cela se passait avant d’accepter qu’Alexis aille au Sporting », ajoute le papa.
« Alexis a toujours eu des facilités dans la vie, et tant mieux. Quand ses camarades mettaient trente minutes pour faire un exercice à l’école, il avait fini en dix. Il ne devait pas beaucoup étudier non plus pour connaître ses leçons. Il absorbait en classe et c’était bon. C’est une chance dans la vie », ajoute sa maman.
Dès son arrivée à Anderlecht, Stéphane Stassin l’a eu sous ses ordres et a suivi son évolution au fil des ans puisqu’à l’addition, il l’aura coaché trois ans, jusqu’en U19.
« C’est un gamin qui avait un retard physique sur le plan de la croissance mais qui avait un potentiel énorme et un cœur gros comme ça. Ce qui était frappant, c’est que pour un gamin venant d’un club de provinciale, il n’accusait pas le moindre retard. Souvent, nous avons des jeunes qui sont brillants dans leur petit club et qui rejoignent Anderlecht mais qui se prennent un mur en débarquant parce qu’il y a un fossé avec les joueurs qui sont ici depuis plusieurs années. Alexis a commencé au poste qu’il occupait à Beersel-Drogenbos avant cela, c’est-à-dire sur le flanc gauche offensif, mais par la suite, je l’ai fait reculer dans le jeu parce qu’il n’était pas suffisamment décisif. »
Une décision que le jeune homme n’apprécie pas tout de suite à sa juste valeur mais qui va évidemment s’avérer payante sur la longueur puisque c’est en tant que flanc droit qu’il va recevoir une chance chez les pros.
Après le départ de Youri Tielemans pour Monaco il y a quelques mois, celui de Leander Dedoncker ensuite, et la fin de contrat d’Olivier Deschacht Alexis Saelemaekers pourrait bien vite devenir le nouveau chouchou des supporters mauves, qui aiment évidemment les success-stories telle que la sienne.
« Je suis récemment passé à la boutique et on m’a dit que son maillot était l’un des plus vendus en ce début d’année », dit son agent.
Et l’avenir, comment s’annonce-t-il pour ce jeune homme qui est déjà international U19 et titulaire à Anderlecht ? Radieux sans aucun doute. Mais là où de nombreux jeunes joueurs sombreraient bêtement dans le bling-bling et la prétention, Alexis Saelemaekers reste les pieds sur terre : « Pouvoir vivre de sa passion est un luxe. Notre fils est heureux, c’est le plus important. Et nous sommes fiers de lui », concluent ses parents.
Crédit photo : RTL.be
21 januari 2019
"J’ENCOURAGE LES JEUNES À SE LANCER"
1.Comment as-tu commencé l’arbitrage ?
« Etant un passionné de football, j’ai toujours été intrigué par l’arbitrage. En 2003, peut-être un peu par hasard, j’ai décidé de commencer les cours et de fil en aiguille, j’ai vraiment compris que c’était une vocation. »
2.A quel niveau siffles-tu désormais et à quelle vitesse as-tu franchi les étapes ?
« De 2003 à 2010, la progression fut très lente. En 2008, je commençais seulement à siffler en P.4. En 2012, j’ai accédé à la P.2 puis à l’échelon supérieur en 2016. Depuis deux ans, mon statut a changé et après avoir été candidat potentiel pour la nationale, je suis désormais stagiaire en D.3 Amateurs. C’est une belle progression. »
3.Quelles sont les qualités importantes pour être un bon arbitre selon toi ?
« Il y a lieu d’avoir une ligne de conduite en laquelle on croit et à laquelle on reste fidèle mais tout en essayant de s’améliorer. Je pense que l’essentiel est de toujours prendre du plaisir dans ce que l’on fait. L’arbitre doit être un passionné de football au même titre que les joueurs. Le plaisir est le moteur de la pratique et est indispensable pour progresser toute en s’épanouissant. Ensuite il y a d’autres points importants : la condition physique (il faut s’entraîner régulièrement), le professionnalisme (préparer la rencontre dès l’apparition de la désignation et se présenter bien en avance sur le terrain afin de s’échauffer correctement parce que l’arbitre est celui qui court le plus sur le terrain), rester le plus neutre possible (une règle s’applique pour tout le monde de la même façon), ne pas se laisser impressionner par qui que ce soit (sur le terrain, je suis le patron) et avoir confiance en soi et en ses assistants.
Je crois qu’en outre, il est important à souligner que l’arbitrage vous apportera également des valeurs importantes comme le sens du dialogue, la confiance, la concentration et le sens des responsabilités. Arbitrer est un excellent exercice pour un jeune qui veut avoir la maîtrise de soi par exemple et l’esprit d’analyse. »
4.Est-ce que tu t’astreins à des entraînements en semaine pour garder la forme physique?
« Oui, comme je l’ai dit précédemment, c’est crucial. Sachant que l’arbitre parcourt en moyenne 10 km par match, il est plus qu’indispensable d’avoir une bonne condition physique. Des entraînements sont organisés par l’ACFF à raison de 12 par saison. Nous sommes suivis de très près par le coordinateur sportif de l’ACFF. »
5.Quels conseils donnerais-tu à un jeune qui envisage de se lancer dans l’arbitrage?
« Je les encourage à se lancer et à prendre l’arbitrage avec passion mais tout en restant sérieux et ne pas se laisser décourager par les critiques surtout lorsqu’on débute par les jeunes. Souvent, malheureusement, les parents méprisent les jeunes arbitres. Toutefois, je dois dire que nous sommes bien suivis, encadrés et soutenus par les formateurs. »
21 januari 2019
OM ONZE DOELEN TE BEREIKEN
Het voetbal in Brussel promoten door het imago van de Brusselse clubs van de jonge spelers & speelsters, minder validen en vluchtelingen te verbeteren.